Forum Grand Corps Malade et slam

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C'est le comble pour un artiste de dénoncer ce que l'on voit,
voici la dernière hécatombe, appeler moi pil's je vais vous parler de ce que je vois depuis des mois.

La misère, la destruction massive de ce monde et tout ce qui s'en suit.
Cette attitude niaise s’immisce jusqu'à te suivre dans ta tombe tel un bon ami.

Le comble de cette politique qui t'angoisse, en mai 68 j'ai cru à l'arrivée des anarchistes,
ça s'est pas fait. Faut croire qu'on a la poisse.

Le comble de voir qu'on se contente du peu qu'on a,
soyez ambitieux, arrêtez cette attitude en dilettante ne serait-ce qu'une seule fois.

Je ne suis pas matérialiste, je me satisfais de mes biens.
Je m'amuse à jouer les hypocrites devant tout ces gamins.

Le comble de voir tous ces patrons à la tête de multinationale,
qui raclent tous les fonds jusqu'à fouiller dans tes amidales.

Ils ont tout pour vivre heureux,
ils trouvent encore le moyen de faire les pitres à en faire des envieux.

Refrain

Le comble de voir ces ignorants parler de politique,
vous serez tôt ou tard confrontés à vos choix.

Ça en devient amusant, malgré un côté énigmatique,
vous serez effectivement tôt ou tard confrontés à vos déboires.

Le comble de voir notre évolution, on régresse et n'est pas prêt de finir demain.
Le comble de nous voir blablater sur l'immigration,
je crois que c'est de nous que vient ce comportement de babouin.

Le comble de voir tous ces mensonges,
sur tout et n'importe quoi qui plus est.
Je songe à faire appel à mes potes pour me réfugier.

Le comble de voir qu'on se fait la guerre pour un rien,
ils laissent derrière eux une sacrée misère de chien.

Ça laisse un sacré vide après leur passage,
je leur offre une messe avant tous ces mauvais présages.

Refrain
Sacré comble messieurs dames.
Sacré hiver sombre vous ne trouvez pas ?

Le comble de me voir déclarer tout ce merdier,
alors que si je voulais que les choses changent, bah il faudrait que j’arrête d'en parler.

Que je me la ferme,
que j'intervienne sur cette époque terne.

Le comble de mettre
mis au slam quand face à moi se dresse tous ces drames.

J'entends encore par moment cette foutu voix que j'ai nommée "bombe", et qui pétera à tous moments comme ces foutus combles.

Bien que j'ai tendance à me tordre l'esprit dans tout les sens,
il m'arrive de me mordre pour me réveiller de ce rêve immense.

Cauchemardesque à vrai dire,
je vous ai fait une fresque de ce monde qui chaque jour empire.

Le comble point final,
les combles dévoilés par les soins d'un petit gamin qui se réjouit à l'idée de voir ce fameux dénouement fatal.

Refrain